Je vous propose maintenant ces petits exercices
de lecture qui vous permettront de tester votre maîtrise des hiragana.
N'oubliez pas : il s'agit d'exercices de lecture
et non de compréhension ! Je vous conseille donc 1/ de lire chaque
texte une première fois à haute voix, 2/ de les écrire
en caractères latins et 3/ de vérifier votre transcription
à l'aide du corrigé fourni.
Prêts ? C'est parti !
TEXTE N°1
Le premier texte que je vous soumets est un
grand classique : il s'agit du poème "Iroha" (ou "Iroha-uta")
qui a pour particularité de contenir tous les 46 hiragana
existants , chacun n'apparaissant qu'une seule fois (en fait, il en contenait
même deux autres, wi et we, devenus i et e
[vers 5 et 8], qui ne sont plus utilisés aujourd'hui ; seul manque
le kana n). Datant approximativement de la fin du Xème siècle,
ce quatrain fut utilisé comme un alphabet. D'ailleurs, dans les
dictionnaires anciens, les entrées étaient classées
dans l'ordre des kana tels qu'ils apparaissaient dans ce poème
! Attention : cet ordre, certes moins "logique" que celui auquel vous êtes
maintenant habitués (a-i-u-e-o) peut être utilisé aujourd'hui
encore...
Les "tien-tien" n'étaient pas notés
en japonais classique ; c'est donc la version "originale" qui figure ici.
J'ai conservé le sens de lecture original
: de haut en bas et de droite à gauche (voir les numéros
de colonnes).
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Extrait de la version japonaise de "Le Petit
Prince" (Hoshi no ôji-sama) de Saint-Exupéry (traduction
de NAITÔ Arô).
Contrairement à l'usage japonais, j'ai
placé des espaces entre les mots ou groupes de mots. Les kana grisés
sont ceux utilisés en tant que particules (une particule, placée
derrière un mot, indique la fonction de ce mot dans la phrase -
sujet, COD, etc.). Les hiragana qui ne se lisent pas comme ils s'écrivent
(ex. : "ha" lu "wa", "he" lu "e", "wo"
lu "o" en tant que particules) figurent en rouge.
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1. iroha nihoheto
2. chirinuru (w)o
3. wakayo tare so
4. tsune naramu
5. ui no okuyama
6. kefu koete
7. asaki yume mishi 8. ehi
mo sesu
(Avec "tien-tien" : iroha nihohedo / chirinuru o / wagayo dare zo / tsune naramu / ui no okuyama / kyô koete / asaki yume miji / ehi mo sezu)
Traduction par Mme Jacqueline PIGEOT (in Manuel de japonais classique - Initiation au bungo, Langues & Mondes, L'Asiathèque, p. 88) :
"Etant donné que l'éclat [des beautés naturelles],
bien qu'il resplendisse, [finalement] se dissipe,
[en] notre monde, qui serait éternel ?
Franchissant aujourd'hui la profonde montagne des phénomènes,
je ne veux plus contempler de rêves creux, je ne m'enivrerai
pas non plus."
Boku-wa, ikura-mo
tatanai uchi ni, sono hana-ga donna hana nanoka, motto yoku shiru yô
ni narimashita.
Motomoto ôjisama-no hoshi-ni wa,
hanabira-ga hitoe de, basho o fusagi mo shinai
shi, dare no jama mo shinai, taihen sukkiri shita hana-ga, ikutsu-mo saiteimashita.
Asa, kusa no naka ni sakidashiteiru-ka to omou to, yûgata-ni wa,
mô keshite nakunaru hana deshita.
Da keredo, ôjisama-no sono hana-wa,
aru hi, dokokara-ka tondekita tane-ga, me-o
fuita hana deshita. Soshite sono me-wa, sokora-no
me-to wa, nitemo nitsukanai me nanode, ôjisama-wa,
sono me-o, shijû, tsukikkiri-de mimamotteimashita.
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